Mieux comprendre et gérer sa douleur grâce à la chiropraxie
Sciatique, maux de tête, maux de ventre... Qu'est ce que cela signifie ? Pourquoi avons nous mal ?
La douleur, un symptôme fréquent. Rôle et fonctionnement.
La douleur est un ressenti que tout le monde connaît. Elle nous évite bien des problèmes en nous avertissant des dangers et agit comme un système d’alarme. Mais elle peut aussi être vécue comme une fatalité, s’installant dans notre quotidien et sapant notre énergie. Deux tiers des consultations médicales sont motivés par une douleur, et de nombreux patients vont consulter un chiropracteur d'abord poussés par ce symptôme
Un système d’alarme propre à chacun…
La douleur fait partie du système de défense du corps. Elle est au service de l’intégrité et du bon fonctionnement de l’organisme. Elle s’activera en dernier recourt, lorsque les capacités d’adaptation sont dépassées. La douleur nous alertera sur quelque chose d’anormal et sollicitera une réponse active de notre part ; comme retirer notre main du feu, conserver le repos pour une articulation cassée etc.. Il est également intéressant de noter que la douleur n'est pas proportionnelle à l'état d'une lésion. Il arrive parfois qu'une lésion ne crée aucune douleur (comme les hernies discales découvertes fortuitement). L'inverse est aussi vrai : une petite lésion peut provoquer une souffrance importante (exemple des calculs rénaux).
La douleur est une sensation complexe, à la fois physique et émotionnelle. Elle est subjective, propre à chaque personne et à son vécu. Tout le monde possède ce mécanisme de défense mais il n’est pas forcément activé au même moment.
Ainsi devant le même stimulus, deux personnes auront un ressenti différent. La première peut avoir mal et tenter de stopper le stimulus et la deuxième ressentir une vague gêne ou un inconfort. La douleur se manifestera selon un seuil qui est spécifique à chacun. Il dépend de nombreux facteurs tels que notre sensibilité physique, nos émotions et notre mental, notre environnement ou encore notre culture.
...de dernier recourt.
D’autres signaux sont néanmoins très souvent présents avant la phase critique et l’épisode douloureux. Ainsi en décodant les messages et les chuchotements du corps, on peut répondre à nos besoins, adapter notre activité et notre environnement, et réduire la fréquence des épisodes douloureux. Les premières manifestations d’inconfort du corps sont connues ; on identifie facilement les troubles du sommeil, la perte de concentration, la diminution des réflexes, les gênes et inconforts dans les mouvements et la vie quotidienne… A nous donc de savoir écouter notre corps.
La douleur est une information capitale, rapide et normalement éphémère.
Lorsque la phase de « chuchotement » est passée, la douleur s’active. Elle passe d’abord par des récepteurs spécifiques, appelés les nocicepteurs. Selon leur spécialité, ils répondent devant un stress de température (chaud froid), de pression etc.. Ils sont localisés un peu partout dans notre corps, de la peau jusqu’aux viscères.
Une stimulation qui passe le seuil de tolérance provoquera leur activation et l’information remontera par les nerfs jusqu’au cerveau sous forme d’impulsions électriques très rapides dans la moelle épinière dans notre colonne vertébrale.
Une fois le message reçu et la réponse effectuée, la douleur disparait peu à peu et les mécanismes de défense s’effacent. Si la douleur persiste au-delà de quelques semaines, 3 mois , elle devient chronique. Elle n’est plus considérée comme un message d’alerte mais bien comme une maladie. Dès lors le corps présente une sensibilité. Devant des stimulations trop fréquentes, le seuil de tolérance baisse et un stress qui devrait normalement être indolore vient créer une souffrance. Le système d’alarme est alors défaillant.
Des douleurs chroniques trop fréquentes.
Près de 30% de la population française souffre de douleur chronique. Ce taux augmente avec l’âge. D’intensité modérée à sévère, les douleurs affectent plus souvent les femmes et les catégories socio-professionnelles les moins favorisées.
Les douleurs retrouvées concernent principalement le dos et le membre supérieur (tête, cervicales, épaules). Les douleurs sont handicapantes et très souvent associées aux compensations naturelles du corps : perte de mobilité, troubles digestifs, difficultés psychologiques et émotionnelles, altération de la qualité de vie…
La chiropraxie, une solution curative et préventive au service du corps.
L’un des premiers réflexes pour soulager la douleur consiste à prendre des médicaments. Paracétamol, doliprane… restent des références efficaces pour les douleurs aigües. Ils présentent néanmoins des effets secondaires parfois importants lors de prise prolongée et sont peu efficaces sur les douleurs chroniques.
La chiropraxie apporte d’abord une expertise sur l’origine de la douleur et l’état du corps. Puis, ensemble nous bâtissons une alternative de santé complémentaire pour les troubles et les compensations du système locomoteur. Le soin s’adapte au rythme et aux besoins du corps, pour venir soulager les douleurs aigües, chroniques ou neuropathiques (affectant le système nerveux, comme les sciatiques).
Au-delà des manipulations vertébrales, qui sont le pilier de la chiropraxie, les conseils prodigués et exercices recommandés favorisent une meilleure gestion de la douleur par le patient et de sa qualité de vie.